Jadis pour un commerce de proximité, on disait emplacement, emplacement, emplacement, car le bon choix du local conditionnait la réussite de l’affaire.
A l’heure du triomphe du e-commerce, quel est l’impact de l’emplacement pour un commerce de proximité ?
Le choix de l’emplacement va avoir une importance capitale et conditionnera toujours la réussite de l’activité. Mais l’emplacement ne se résumera plus qu’au choix d’’un local, le commerçant dans la mise en œuvre de son projet, doit réfléchir à deux types d’emplacement :
- L’emplacement physique : le local
- Les emplacements virtuels : les marketplaces
Avant de signer un bail, qui va vous engager sur une durée minimale de 3 ans, le choix d’un emplacement physique, doit être effectué après une étude approfondie de l’environnement dans lequel se trouve le local. Les éléments à analyser :
- Selon le type d’activité : est-il préférable de s’installer en cœur de ville, dans un quartier, dans un centre commercial, en périphérie, ou à proximité d’une gare ?
- Le passage : quels sont les flux, leurs densités et leurs natures ?
- L’accessibilité : le commerce est-il accessible ? et quelles sont les solutions de stationnement ?
- La cohérence et la synergie de l’environnement marchand : plusieurs commerces de même nature ou complémentaires créent une attraction clientèle, comment se situe mon activité ?
- La qualité de l’emplacement : vos moyens financiers vous permettront d’accéder à un emplacement de type 1 (rue avec commerces à forte notoriété et forte attraction) ou 1bis ( rues avec moins de visibilité que le 1, mais attractive) ou 2 (rues secondaires, bien placées avec une visibilité moyenne).
Les emplacements virtuels ou marketplaces deviennent incontournables pour tout commerçant qui souhaitent pérenniser et développer son activité. Les éléments à analyser :
- Selon le type d’activité : quel type de marketplace choisir, les marketplaces classiques (Cdiscount, Amazon, Zalando, Ebay, Darty, ManoMano…) et/ou les marketplaces locales ( ma ville mon shopping, cocote, locavor, direct producteur, just eat…)
- Quel est le trafic ( volume, notoriété, communauté d’utilisateurs…)
- Quel est le positionnement et les valeurs véhiculées ( produits locaux, produits bio, alimentaires, écoresponsables…) ?
- Quel est le prix ( commissions, abonnement…) pour vendre vos produits ?
- La gestion du back office est-elle facile ( catalogue, commande…) ?
- Quels sont les autres services proposés ( SAV, logistiques, avis des clients…)
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La réussite de l’ouverture d’un commerce de proximité dépendra de la capacité du commerçant à optimiser l’exploitation des deux types d’emplacements.